L'ADIEU
Translated
and adapted by Marquis D'Hervey Saint Denys
Le
soleil a franchi pour se coucher la chaîne de ces hautes montagnes,
Et
bientôt toutes les vallées se sont perdues dans les ombres du soir.
La
lune surgit du milieu des pins, amenant la fraîcheur avec elle,
Le
vent qui souffle et les ruisseaux qui coulent remplissent mon oreille de
sons purs.
Le
bûcheron regagne son gîte pour réparer ses forces épuiseés;
L'oiseau
a choisi sa branche, il perche déjà dans l'immobilité du repos.
Un
ami m'avait promis de venir en ces lieux jouir avec moi d'une nuit si
belle;
Je
prends mon luth et, solitaire,
je
vais l'attendre dans les sentiers herbeux
EN SE SÉPARANT D'UN VOYAGEUR
Translated
and adapted by Marquis D'Hervey Saint-Denys
Je
descendis de cheval; je lui offris le vin de l'adieu,
Et
je lui demandai quel était le but de son voyage.
Il
me répondit: je n'ai pas réussi dans les affaires du monde;
Je
m'en retourne aux monts Nan-chan pour y chercher le repos.
Vous
n'aurez plus désormais à m'interroger sur de nouveaux voyages,
Car
la nature est immuable, et les nuages sont éternels.
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